Ces 5 polyptyques interrogent quelques uns des grands thèmes que soulèvent une vie d’homme, ainsi de :
l’origine, la communication, la liberté, la fragilité, la paix.
2016
Un chemin de paix
installation de 5m20
6 dessins de 70cm x 70cm
1 dessin central de 75cm x 100cm
pierre noire sur papier marouflé
Ce chemin de paix, symbolisé par des courbes et des droites,
s’organise en de multiples formes agissantes, qui s’attirent, se
repoussent, se dispersent, se relient, s’affrontent dans leur
différence, se laissant traverser et porter par le souffle de
l’univers.
En un processus d’unification actif, en quête
d’équilibre et d’harmonie, elles cheminent vers la paix.
Processus tant intime qu’universel.
2013
Fragilité
3 dessins de 80cmx130cm : 240cm
pierre noire sur papier Arches
De vide en trop plein,
En équilibre entre deux abîmes,
Se perd le lien avec l’essentiel,
Fragilité…
Sur la crête étroite, dans le suspens du souffle,
Se dépouille le trop, se nourrit le peu.
Vélin blanc, pierre noire.
Garde-fou de l’équilibre,
Le trait de crayon, guide ultime de l’âme,
Chemine vers la lumière, la vérité, la justesse, le silence, l’Etre.
L’oeuvre toute entière, se nourrit de fragilité féconde,
JOIE.
2010
Un Fils libre
« Me voici »
OBÉIR
« Monte-le en montée »
ÉLEVER
« Ne lance pas ta main »
LIER
« Voici un bélier »
SACRIFIER
« Je multiplierai ta semence »
DÉLIER
UN FILS LIBRE
5 dessins 52x160cm : 260cm
pierre noire sur papier Arches
d’après le « Sacrifice Interdit» de Marie Balmary
Psychanalyste et exégète.
Freud et la Bible – Grasset – 1986 – p195-206
S’appuyant sur un texte biblique, évoquant l’histoire d’Abraham et
Isaac, Marie Balmary propose une lecture symbolique originale
du processus de séparation dans la filiation parent-enfant.
Dans ce processus de dé-liaison, le parent « coupe » le lien
avec son enfant, l’aidant ainsi, Fils libre, à dénouer lui-même ses
liens d’attachement.
Désormais, ce fils pourra accomplir librement son destin
d’homme.
Mais ce texte ne dit pas que cela… « il parle »…
A chacun, désormais, de se laisser travailler par ce texte sacré,
comme à chacun, tout au long de son existance de se laisser
travailler par tout texte sacré…
2008
Communication
3 peintures de 70cm x 100cm : 210cm
Une porte s’ouvre, la lumière fuse, un possible passage,
Toutes portes ouvertes la vie circule espérance
acrylique sur carton toilé
1999
Genèse
La terre était informe et vide. Dieu dit: « Que la lumière soit et la lumière fut, » Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la lumière d’avec les ténèbres. Il y eut un soir, il y eut un matin et ce fut le premier jour.
« Qu’il y ait un firmament entre les eaux » et il sépara les eaux d’avec les eaux. Il donna au firmament le nom de ciel et au continent le nom de terre. Il y eut un soir, il y eut un matin et ce fut le deuxième jour.
« Que la terre produise de l’herbe, des plantes et des arbres fruitiers, renfermant leur semence en eux-mêmes, chacun selon son espèce. » Il y eut un soir, il y eut un matin et ce fut le troisième jour.
« Qu’il y ait au firmament des luminaires pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. » Il y eut un soir, il y eut un matin et ce fut le quatrième jour.
« Que les eaux foisonnent d’animaux vivants qui nagent dans les eaux et que les oiseaux volent sur la terre, sous le firmament du ciel. » Il y eut un soir, il y eut un matin et ce fut le cinquième jour.
Il créa l’homme à son image et homme et femme il les créa. Il les bénit et dit: « Croissez et multipliez, remplissez la terre et soumettez-la ». Il y eut un soir, il y eut un matin et ce fut le sixième jour.
Son ouvrage accompli, il bénit le septième jour et le sanctifia.
Genèse – les sept jours de la création
- Premier jour – « et la lumière fut »
- Deuxième jour – la séparation des eaux
- Troisième jour – la création des végétaux
- Quatrième jour – la création des luminaires
- Cinquième jour – la création des animaux
- Sixième jour – la création de l’homme et de la femme
- Septième jour – Repos – contemplation
Bible – livre I – Genèse de 1 à 31